Mayra Andrade mixe ses cultures

29 12 2013

Mayra Andrade voulait enregistrer un quatrième album cosmopolite à l’image de ses différentes influences culturelles : portugaises et africaines mais aussi anglaises, brésiliennes et cubaines.  Avec « Lovely Difficult » qu’elle est venue défendre à Victoire 2 lors du festival 34 tours, la capverdienne a relevé ce défi audacieux non sans déstabiliser certains fans, plus férus de groove que de pop musique. Un album métissage donc, à l’image de ce Ténpu ki bai, chanté en Kriolu, le créole capverdien…

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Un peu plus près des étoiles

16 12 2013

On avait quité Tana un soir d’automne 2011 dans le quartier de Figuerolles. Quel beau concert en jardin ! Nous nous étions promis de nous revoir et nous l’avons fait à de multiples reprises dans les bars concerts de Montpellier. Mais nous n’avions pas nos caméras. Il manquait une date majeure, un lieu où l’acoustique serait vraiment à la hauteur du projet, où le piano pourrait envahir la salle et les violons en découdre avec le ukulélé. En sélectionnant Tana & The Pocket Pilharmonic, le dispositif 34 Tours a non seulement permis au sextet montpelliérain de progresser dans son jeu et dans son sens du spectacle (c’est tellement mieux quand Tana quitte son tabouret pour déambuler sur scène !) mais il nous a aussi fourni l’écrin nécessaire à l’enregistrement d’une belle captation. Allez, commencez à faire vos valises Tana & Co, le but n’est plus très loin…

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Cascadeur remet le masque…

3 12 2013

C’est sous son masque de catcheur mexicain que Cascadeur est venu présenter « Ghost Surfer » à Victoire 2 lors du festival 34 Tours. Un EP qui préfigure la sortie d’un deuxième album en 2014, 3 ans après le très remarqué « The Human Octopus » sur lequel figurait l’incontournable « Walker ». Si d’aucun dans le public lui commandait d’enlever son masque, Alexandre Longo préférait nourrir son personnage de chanteur discret à la voix cristalline, capable de composer des petits bijoux de pop mélancolique et solaire…

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Roots Arna, parcours de légende (Part. II)

1 12 2013

Arnaud pose ses valises à Brixton (Londres) de 2000 à fin 2001. Il est de toutes les soirées « University of Dub » organisées par Judah avec Aba Shanti comme sound-system résident. Il y  rencontre les principaux producteurs de l’underground reggae anglais : Barry Issac et David Dubwise en tête. Lorsqu’il rentre en France, il possède tous les contacts des artistes, producteurs, studios et distributeurs. Il revient avec plein de vinyls exclusifs. Pendant 8 ans, il officie comme selector au sein du sound system Jawers Promotion. Mais en 2009, poussé par l’envie d’exprimer des choses plus personnelles, Arnaud aka Roots Arna créé son nouveau sound system et un label : Salomon Heritage Records. La plupart des enceintes de sa sono est fabriquée par un autre sound system du sud de la France : Lion Roots. La référence au roi Salomon et l’emblème de l’étoile de David sont un hommage à une longue tradition de la Culture : « Nos ancêtres avaient découvert l’importance et la force de la musique. Elle est là depuis le début ! « . En 2013, Salomon Heritage est partout sur la route pour transmettre son message.  Son label a sorti une impressionnante série de maxi 12 » de qualité avec des artistes comme King General, Prince Jamo, Murray Man ou encore Ras Tweed le MC du sound system, originaire de Birmingham.  La programmation de Salomon Heritage au Dub Station Corner du Reggae Garance Festival prouve qu’il est aujourd’hui l’un des chefs de file du mouvement underground français.

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Roots Arna, parcours de légende (Part I.)

19 11 2013

Investi initialement dans le rap, la danse et le graffiti,  Arnaud D. découvre le reggae et la culture rastafari lors du concert de Mystic Revelation of Rastafari à la salle des Arts de Créteil fin 1994. Une révélation pour cet amoureux de la musique déçu par le hip-hop : manque d’unité, de fraternité et de spiritualité. Six mois après ce concert « fondateur », le jeune homme part à New-York avec pour tout bagage un walkman et deux CD de Black Uhuru et Steel Pulse. Il n’écoute que ça de l’été. Retour à Paris. Arnaud squate les magasins de vinyls dont Blue Moon à Bastille. Il fréquente les soirées reggae du 13e arrondissement de Paris. On le croise à l’Espace Massena, à l’Espace des Peupliers, sur les péniches (Pirate, Rubis). Il mixe pour la première fois en 1996 pour son anniversaire dans le squat africain le Baobab. Un véritable carton. Il y fait son apprentissage du sound system pendant deux ans avec 2 dates par mois sous le nom de Roots Spirit. A l’époque, l’entrée de la soirée c’est 3 Francs + 1 boisson… Il considère que son parcours dans le reggae est idéal : « Je suis parti des racines. Je n’ai d’abord écouté que du reggae des années 60 et 70. Les compiles Front Line des Gladiators, Burning Spear, The Mighty Diamonds, que des albums classiques. C’est seulement en 1997-1998 que j’ai découvert l’early digital, le reggae des années 80 et le dub. » En 1999, découverte d’une autre vision du sound system avec le père fondateur Jah Shaka, à l’espace des Peupliers  : « Une autre vision, totale, avec des platines, des sirènes, où l’on joue des versions dub du début à la fin. Des paroles très militantes et spiritielles « . Arnaud s’envole pour l’Angleterre…

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